Affaire de cadillac

Pour diverses raisons, je retourne à mon autre blog  affairedecadillac.wordpress.com

En attendant que Seznek nous développe sa vision des affaires Cadiou Seznec, j’étais dans l’impatience et de ce fait, je n’ai pu m’empêcher de passer quelques heures dans généanet afin de situer un peu qui étaient certains des personnages de l’affaire de la Grand’Palud.  Et voilà ce que j’ai trouvé.

Vous allez me dire qu’il faut être déjà bien au courant mais tant pis…je vous connais : vous êtes au courant. Donc...

Si vous voulez bien les enfants, on commence par la fin :

Cadiou est mort, on a retrouvé son cadavre, on a fait son autopsie, enfin la première, et on l’a rendu à la famille. Charge à eux de lui faire son enterrement.

Et son enterrement, il a lieu à Morlaix.

Un article d’Ouest Eclair du 7 février 1914 nous y emmène.

Il y a là les meilleurs amis de Cadiou qui tiennent les cordons du poil et qui vont faire un petit discours devant le cercueil.

Bon, je vous les cite : Tilly-Kerveno, Charles Lefevbre, M° Croissant, et Monsieur Le Guiner.

Et puis, il y a la famille.

Et enfin , on le met dans la tombe de la famille Zaccone,

Bon, mais c’est qui tous ces gens ?

Tilly-Kerveno, c’est un avocat de Morlaix, un type qui ne fait pas trop de bruit.

C’est comme Le Guiner, un conseiller de Préfecture, un calme sans histoire, mais qui anime des banquets républicains où il invite à voter Cloarec. Vous savez, le député qui est l’ami de la famille.

Maitre Croissant, vous connaissez, c’est le même que dans l’affaire Seznec.

Et enfin Charles Lefevbre, un autre maire de Morlaix, mais là aussi vous connaissez : les Lefevbre, dans la famille De Jaegher, avec un Yves Lefevbre, ardant bretonnant un peu à part. .

Les Zaccone… Oui, la Tante Zaccone. En fait, c’est la tante de sa femme, Hortense Cadiou, qui est née Richard. Sa mère, à Mme Cadiou, elle s’appelle Zoé Guilmin et elle a une sœur Louise Guilmin qui a épousé Joseph Zaccone, le fils de l’écrivain Pierre Zaccone . Elle l’a épousé sur le lit de mort du monsieur, qui bien que jeune, était fichtrement malade.

On pourrait vous raconter ici un peu plus sur Pierre Zaccone, un sacré bonhomme qui a pondu une bonne centaine de bouquins , des romans populaires, mais pas que. Un spécialiste du bagne, entre autre. Mais non, pas aujoud’hui.

C’est les Guilmin qui nous amènent aux Joncourt, aux Guyon.

Ca va ? Vous n’êtes pas perdus ?

Ah oui, Pierre Zaccone, il était marié à Marie Elisa Prêcheur. Et le frère Prêcheur, Edouard, il était le caissier de la Société Linière. Une coïncidence, allez donc savoir…..

Si on cherche dans la famille Cadiou, on va vite remonter à la mère. Une Kersauzon . Je sais , on dit par là-bas, que si on tape sur un buisson, il en sort un Kersauzon. Mais cette dame nous amène vite aux Inizan , la famille d’un autre député, celui qui va mettre un peu le témoignage de Lajat aux oubliettes.

Dans la famille Cadiou, prenons le frère, Jean Marie, qui lui aussi, a fait le clerc de notaire, pendant un temps. Sa femme, Louise Abgrall, est par sa mère de la famille Soubigou, . En effet, son grand-père, est Francois Louis Soubigou, qui a été Conseiller général, député et sénateur. Il siégeait même en costume breton. Il est remarquable aussi que son fils , Auguste, était Président du conseil d’Administration de l’usine que dirigeait Dumont. N’oubliez pas qu’un cousin Soubigou, notaire de Lesneven, fut lui encore , député et conseiller général.

Tout ça , c’est du beau monde. En fait, un tout petit monde.

Mais ça apporte quoi à nos affaires. C’est là la question .

Peut-être qu’on pourrait faire la même chose du côté des Legrand

et des Simonet ….

Une image ? Ben voyons, Locquirec, avec le "chateau de Zaccone". Je sais, vous aimez beaucoup Locquirec. Moi aussi. 

Savez vous ce que Madame Langellier fait le mieux ?

Insulter.

Dans son dernier article, ce n’est que ça.

Et mentir.

Je ne crois pas qu’elle soit allée autant de fois que moi dans des archives départementales et dans des bibliothèques, même si je n’y suis allé qu’à des fins de recherches généalogiques. Mais passons.

A moi aussi, l’âge me joue son refrain et me contraint à exploiter à fond les ressources du web.

C’est donc stupide de faire ce genre de reproche.

Ah oui, le stupidité, une autre de ses vertus cardinales.

J’avais cru, mes enfants que son silence , depuis le début du mois, sentait le définitif. Mais non Lili n’a repris la plume que pour manier l’insulte , le bâton foireux et la vomissure maladroite.

Un image ?  Lili se prend pour Tintin , reporter, lui , et nous la joue sur la lune. Du copier-coller en quelque sorte. 

Bon, ben les enfants, je n’ai jamais réussi à faire une synthèse, sur le vie politique dans le Finistère au moment de l’affaire. Déjà que je ne suis pas bien doué pour comprendre cette troisième république, mais en plus qu’il faut y rajouter les diverses tendances du mouvement breton. Moi, vous vous en doutez, je serai plus pour avoir une grande sympathie pour tout le monde, après avoir fait des pieds de nez d’exclusion à ceux qui ont une sale gueule, c’est à dire….Bon, vous compléterez vous même.

Non , la politique , sur les bords de la Rivière de Morlaix dans les années 1900, je crois qu’il y en a de bien plus intelligents que moi pour en parler.

Je vais me contenter de faire un petit tour en généalogie et relations familiales ou amicales dans la première moitié du 20 ° siècle. Après tout , c’est peut-être révélateur.

Vous n’avez pas oublié que j’avais vaguement commencé dans une pochade sur mon autre blog. Une partie de « révélations » faite par un cousin Vallée qui se souvenait de l’atmosphère familiale après le moi de juin 1923. Tennez, je vous donne le lien : https://affairedecadillac.wordpress.com/2020/06/29/chez-les-papetiers/

Et bon, il aurait fallu pousser un peu plus loin. Et Généanet et Wikipédia sont largement suffisants.

Commençons par Louis Le Guenec, ce type qui dans les années 1900 , a joué un certain rôle dans et sur la culture bretonne. Vous le savez, il a écrit une quantité de bouquins , accompagnés de gravures et de dessins personnels sur des coins de la Bretagne, même que je me suis inspiré de pas mal de ses crobards des environs de Morlaix. Il a été le conservateur de la bibliothèque de Quimper et un historien passionné de sa patrie bretonne. Il avait un cousin, un autre passionné et celtisant , dentiste de son état mais surtout bibliophile acharné , Joseph Ollivier, encore un pote de Lady Mond, mais qui se tenait en déhors de toute polémique politique. Ollivier , il a un autre cousin, François Vallée, le grammairien linguiste , le « pape » de la langue bretonne, de la famille des papetiers, les papeteries Vallée à Belle-Ile-en-Terre. Voyons, rappelez-vous, la tante d’André de Jaegher, Laure, elle a épousé un Vallée.

Et bien, Louis Le Guénec, c’est le plus vieux copain de Francis Gourvil. Ils ont fait une sorte de tour de Bretagne ensemble, et à pied, dans leur jeunesse. Et tiens, aussi, Le Guénec, il a été , dans ces mêmes années apprenti lithographe chez Lejat, à Morlaix.

Lejat, qui a marié la Jaffrenou , la sœur du barde Taldir, un des plus ardent à défendre la culture celtique.

Et si on revient aux De Jaegher, on peut parler d’Yves Le Fevbre, un cousin d’André dont la mère était une Le Fevbre. C’était un ancien avocat, anticlérical et socialiste qui passera dans la magistrature et dans le parti radical.Mais il a aussi écrit contre la main-mise par les curés sur le petit peuple de Bretagne. Je me pose la question de savoir s’il n’était pas proche de Petitcolas….

Vous voyez les enfants, dans tout ce monde, il a dû y avoir bien du flottement, et des questions , et des réactions.

Mais motus et bouche cousue.

Sauf ce stupide André, qui comme d’habitude, n’a pas pu se retenir de faire dans la maladresse.

Sauf ce vieux Lejat, rongé par une évidente droiture…

Je sais, je sais. Vous n’en avez pas pour votre argent. Vous auriez bien aimé avoir une photo du registre matricule de tout ces gens là, un étalage de tous leurs ascendants et de tous leurs descendants, des images de tous les articles de presse où leurs noms sont cités, des calendriers de l’Avent des années 1902 à 1932, des cartes postales de Frida Coca Cola et surtout l’insigne du 5° régiment des Tirailleurs Marocains. Désolé, je n’ai pas trouvé. J’ai beaucoup de mal à faire mes recherches.

Par contre, j’ai ça. Si ça peut vous consoler. C’est Francis Gourvil . Croqué par Cavellat. Parait que c’est au Musée de Quimper.

Et voilà les enfants, un peu pervers peut-être, mais simple :

démonstration 

Je vous annonce un article sur Séverine et Pan !, dès le lendemain, la PJS nous pond un œuf sur Séverine en rappelant un vieux machin qu’elle avait torché ( avec sa maestria ordinaire de contrôle c -contrôle v) dans son autre blog, celui où fleurit sa culture américano-ridicule d’il y a cinquante ans.

son blog au 29 novembre * 

* à 17h le bazard a déjà disparu...c'est vous dire , même pas reconnaître ses turpitudes !

Et la voilà tombée dans le piège. En même temps, elle nous affiche là son avidité à être toujours la première à dire les choses, surtout si le sujet a été choisi par quelqu’un de la concurrence. Elle vient de le faire d’une façon minable à Seznek et doit frétiller comme un gardon vicelard de lui avoir couper l’herbe sous le pied.

Mais rassurez vous, je n’avais absolument pas l’intention de vous parler de Séverine, un vraie journaliste, elle, et un vraie féministe. Puisque c’est assez hors sujet, faut bien le dire.

Quant à son contact avec les Archives Départementales du Finistère pour Petitcolas, elle nous l’avait déjà fait il y a deux ans. Le type des Archives, ou il n’est pas pressé, ou il a beaucoup de mal à trouver l’info.

Je vous le répète, c'est de la malhonnêteté intellectuelle. Dans le but de  « nuire à son voisin coûte que coûte ».

Comment voulez-vous que la confrontation des idées puisse aller de l’avant avec de telles chaînes aux pieds et aux mains, comment voulez-vous que nous puissions avancer une idée, une hypothèse, faire la moindre suggestion sur la mort de Quéméneur, sur les déplacements de Seznec, de faire une analyse critique de tel ou tel article de presse tant que nous aurons ce désir de nuire rivé sur nos écrits ?

Il n’y a guère de solution.

Mais f ...de m..., elle nous avais annoncé son départ , il y a deux semaines . Que ne l’a-t-elle fait réellement ?

Pour moi, je n’ai plus grand-chose à ajouter à mon hypothèse, sachant que je ne trouverai plus désormais que des broutilles qui ne feront même pas le début d’un élément de supposition.

Je n’ai pas prouvé que Gautier et Vacquié , c’était main dans la main.

Je n’ai pas l’explication de la lettre de Marie Jeanne à Ségur.

Et bien d’autres questions demeurent dans le flou.

Comment continuer ?

Tiens, au fait, en me baladant sur le net, j’ai trouvé ça. Faudrait qu’elle le mette à jour, son carnet d’entretien, côté mental.