Affaire de cadillac

Chef, chef, j’ai trouvé : le rembrandt (attribué à ? ) il a été racheté à un amerloque et fait expertisé par la Gallerie Toto et Galipette puis remis en vente…. Vous êtes vachement malin chef, nous dire qui c’est le monsieur qui mets des K à l’affaire . Et cela sans dire son nom. Ouah, chef, quel génie vous êtes, non mais quel génie. Faut être vachement fort pour arriver à ça. Vous allez peut être enfin reconnaître que je ne suis pas si nul que ça. Vouis, chef. Vous savez, j’en ai aussi, moi dans le ciboulot . Chef, chef, dites le que j’ai trouvé. Dites le. Vous savez , j’avais séché pour la Fuite en Egypte, que vous avez fait fuir. Mai là , j’ai fait fonctionner mes petits neurones et pan, dans le mille !

Y a un jaloux qui me braille derrière :

« Vous y croyez, vous que le descendant de la victime s’affublerait du nom du coupable ? Réfléchissez deux secondes... »

« Vous nous aviez bien dit en d’autres temps, que le Grégoire ce n’était qu’un ordure, non ? « 

Non, non , l’écoutez pas c’est un jaloux, chef. Y crève de jalousie depuis que vous lui aviez annoncé la prochaine écriture de vot’livre. Lui aussi, sans doute , qu’il voulait en écrire un. Ca lui a coupé la chique.

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J'ai publié ça, il y a une heure. Je n'avais pas encore lu ni certains commentaires à mon blog ni la mise au point de Seznek. Du coup, ça fait un peu décalé mais je conserve quand même, d'une part, parce que ç'est assez comique et en ces temps de comédie, ça ne mange pas de pain, comme dit la chèfe, et d'autre part, parce que je n'ai pas pour habitude d'effacer mes écrits...M'enfin, s'il le faut.

Comme je n'arrive pas à envoyer mon commentaire à Seznek sur son blog,

je me dois de le faire ici, même si la déontogie vis à vis de Seznek n'est pas bien respectée, 

Non , Seznek, vous ne pouvez pas dire que la rédactrice du blog reste prudente, à cette époque (lors de la première publication dans les blogs) peut-être, mais pas aujourd’hui. Quand elle rajoute une ligne sur un dossier dans les archives de la Sûreté Nationale, il n’y a aucune neutralité là dedans, vous devez vous en douter. Et vous auriez dû le souligner.

Du coup, critiquer un « confrère » en adoptant un style prof de terminal me semble un tantinet décalé , sinon venant après la bataille. En effet, c’est quand il se faisait traiter de collabo , qualificatif choisi parmi tellement d’autres qui nous ont visés, lui , la psy et moi, que vous auriez pu raccrocher les wagons.

Désolé, mais je ne veux pas que ces amertumes me restent en travers de la gorge...D’autant que j’ai toujours eu une admiration pour la qualité de vos informations et votre forme d’humour.

Même dans son chant d’adieu, il faut qu’elle fasse encore des erreurs et donc, qu’elle se plante assez lamentablement.

Seznek nous a produit une intéressante annonce extraite du journal L’Auto et l’ex-blogueuse en chef , après des jérémiades pathétiques, nous donne , comme un petit coup de revenez-y, une analyse profonde de la dite annonce. Elle trouve l’adresse du monsieur qui l'a faite , un monsieur Jacques. Ça sent drôlement le louche, ça, Monsieur Jacques. Et elle produit le recensement de la rue et toc, il y a un russe d’origine qui y crèche ( avec sa miltraillette sous le matelas, sans doute) et boum, un petit coup de Registre matricule. On a de bonnes habitudes, non mais . Et encore une grenade : le fichier central de la Sûreté, vous savez, celui qui nous revient de Moscou, celui où elle s’était déjà plantée une fois. Rassurez vous , elle n’a fait que recopier des informations que n’importe quel péquin peut trouver dans généanet. Mais pas mal de choses lui sont passées à côté sur cette famille de Kiev. Comme ça n’a rien à voire avec Seznec-Quéméneur, je ne vous en dis rien. Sauf que pour l’honneur de cette famille, on repassera.
Bon mais le fichier de la Sûreté, pourtant je l’avais prévenu, ça concerne un tas de gens, pas que des délinquants , des malfrats. Ça regarde des gens qui demandaient un passeport, une carte d’identité, des interdictions de séjour etc...etc...Donc, c’est zero.

Et puis, il y a cet entrefilet qui nous dit que les Russes viennent de conclure un accord commercial avec Berliet pour la vente de voitures et de camions dans leur pays. Quasiment les mêmes mots que la petite annonce . Et ben, le Monsieur Jacques, il a pas été pris pour cette représentation puisqu’il continue à chercher du boulot dans les mois qui suivent. Pauvre vieux.

Mais aussi pauvre ex-blogueuse en chef. Elle peut en faire encore, des jérémiades.

l'entrefilet de "L'Usine" du 31 mars 1923

Bon. C'est trop illisible, je vous l'agrandit :

Il semblerait , en relisant ce qui avait été écrit dans les commentaires sur l’article ( 30 mai 2015) de la PJS que je me suis fait avoir.

La fortune immobilière de Petitcolas, c’est du bidon. En fait, si les Petitcolas habitent rue Corbière une maison, les terrains qui l’entourent et qu’ils posséderaient (??) ne seront construits qu’en 1933 au plus tôt.

De plus, Marie Anne Seznec, épouse Petitcolas, après la mort de son mari, met en location une maison et un appartement. Or, la place du Château est à l’extrémité de la rue Corbière

Pour les deux adresses, est-ce la même maison ?

En tout cas sur les photos de la mère Seznec, qui habiterait place du Château, on ne reconnais rien.

De toute façon, il semble que ces deux ou trois maisons ne doivent pas représenter une grosse fortune.

Et « le riche héritage de Marie Gadal » tient de la faribole.

Le manque de rigueur de Langellier dans son article du 26 octobre dernier est flagrant.

Déjà que la forme est en dessous de zéro, mais ça , c’est une constance qui n’a plus l’heure de m’étonner.

« Si la succession était maigre, on biffe » L’obscurité de cette phrase me pose une question : on biffe quoi ? Que la succession était maigre ou les trois biens contenus dans les annonces qui suivent ? Comme de toute façon, aucune évaluation n’est suggérée...

Quant au recensement de Plomodiern , boff.

Le produire ne prouve rien : il ne donne pas la part de la séparation des biens du couple échu à Marie Anne. Par contre le produire suggère de façon coupable sinon frauduleuse ce que serait la succession Gadal.

Dire « Elle en hérite le 18 septembre 1935 » est faux ou partiellement faux : la grand-mère à cette époque avait aussi un fils( pour le fils, je ne sais pas, étant donné sa condamnation) et trois petits enfants avec qui l’héritage aurait du être partagé.

Les biens venant des Colin et des Seznec ne peuvent en aucun cas ensuite être dévolus en totalité à la fille Gadal

Dire qu’ensuite à la mort de Gadal tout revient à Jeanne Seznec tient de la la bêtise. On sait que Jeanne Seznec n’avait pas grand-chose et ce , jusqu’à sa mort.

Comme à aucun moment, il n’est donné d’estimation des biens, il faut reconnaître que son article relève de la manipulation totale : oui la succession était maigre.

Et si ce n’est pas de la manipulation, c’est de la bêtise.

Et bien, puisque je suis dans le registre Pan ! sur la PJS, je voudrais dire un truc qui me fascine depuis pas mal de temps. Elle ne cesse de citer le blog de Seznek en lui léchant le c..l quasiment à chaque fois qu’elle écrit son nom alors que celui-ci n’a jamais été bien tendre envers elle, allant jusqu’ à qualifier certaines de ses positions de c….ries. Sans doute qu’ elle ne comprenait pas tout. Ce ne serait pas bien étonnant au vu de ses capacités actuelles.

A défaut de carte de presse

En tant que breton , je proteste avec vigueur : qu'une persone d'aussi peu de qualité se permette de qualifier Combrit de "trou du cul du monde" est innacceptable !

Il faut quand même que je lui dise un grand merci : avoir publié un article de Gourvil trouvé dans la Resistance m’a ouvert une autre image et m’a aussi démenti. En effet, je vous avais écrit que Petitcolas n’avait plus , après son mariage, provoqué ses confrères. Et bien c’était faux.

En février 1926, commence une polémique entre Gourvil et lui.

Gourvil est à ce moment libraire et papetier dans le centre de Morlaix mais aussi grand défenseur de la culture bretonne. Et de plus, il est à la Chambre de commerce de la ville et au Syndicat d’Initiative.

Les deux ne devaient pas bien s’entendre, à preuve la transcription de ses notes de voyage lors d’une tournée du Finistère offerte à nombre de journalistes français et étrangers pour la promotion du tourisme dans cette partie de la Bretagne et qui a lieu , justement en juin 1923.

La querelle débute sur le prix du gaz et comment les commerçants font payer son augmentation aux consommateurs. Petitcolas les accusent d’en profiter et Gourvil, commerçant, à qui La Résistance ouvre ses colonnes lui répond avec vivacité.

De semaine en semaine, le ton monte . Ils s’envoient à travers les lignes, une bordée d’arguments où le fiel coule comme le cidre dans les bolées des bretons, c’est à dire, à flot continu.

Il faut vous remettre en tête que l’un, Petitcolas est un républicain farouche et l’autre, Gourvil, un catholique, on dirait ultra.

Tout ça, au niveau de la pensée, n’est pas bien reluisant . C’est le ras des paquerettes . Par contre, pour le style d’écriture, on peut dire chapeau. Un véritable régal. Même si bien des choses nous échappent, on n’a plus ce niveau de culture. Je parle pour moi, bien entendu. D’autant que je ne sais pas trois mots de breton.

Bon. Mais voilà. Ça nous éclaire. En effet, du coup je suis revenu à la lettre que Gourvil écrivait à Bellemare, si judicieusement découverte par notre historien du bagne et de l’Algérie et généreusement publiée par notre blogeuse-chèfe. Dans son style, toujours aussi parfait, il dit à ce niais de Bellemare que Seznec est coupable et qu’il n’y a pas à en discuter. Justice a été rendue. Et bien rendue. Et, de plus, il en a parlé à son copain , l’ancien magistrat, un qui connaissait bien le dossier ( Cavellat,celui qui faisait de si chouettes crobards à l’aquarelle ?) et que... , et que... et que …..

Tout ce blabla ce m’avait  paru suspect. Comme son résumé de la biographie de Quéméneur, particulièrement l’épisode de la non-consommation avec une pute payée par les copains …. là, c’était trop gras.

Et bien oui, Gourvil, dès juin 1923, il était prédisposé à ne pas juger Seznec en toute sérénité. Pensez, le beauf de ce crétin de Petitcolas "qui n’a que deux mots à nous dire"…

Ben moi aussi, les enfants, je n’étais pas prédisposé à juger Gourvil en toute sérénité . J’ai relu d’un peu plus près sa bio et donc , c’est lui qui a fait une thèse pour dire qu’Hersart de la Villemarqué il avait tout inventé dans son Barzaz Breiz. Et moi qui avait tant de considération pour votre arrière-arrière-petit cousin. Mais non, je vous rassure, Gourvil s’est trompé et il l’aurait même reconnu. Alors, un mec qui fait une thèse comme ça ….

Gourvil et Lajat ? Lajat n’était plus à La Résistance quand Gourvil y intervient. Gourvil était chanteur, de chants bretons et Lajat, sur la fin, spécialiste de la musique bretonne .Ils se connaissaient, c’est évidant. Mais des amis ? Je n’ai rien trouvé. En tout cas, pour Lajat, c’est bien la marque d’une très grande honnêteté, d’avoir témoigné, quitte à foutre une merde pas possible dans le mouvement des bretons en lutte.

Et Petitcolas ? Je n’arrive toujours à le cerner.

Quand je vous disais c’est quoi ce divorce Gadal-Seznec, peut-être m’avez vous mal compris. Ce n’était pas pour mettre un doute sur la réalité du divorce, mais pour comprendre ce qui avait pu se passer entre mari et femme dans un contexte catholique et breton à une époque où ce n’était pas chose courante. Et , pareillement, c’est quoi ce remariage, c’est quoi ce vivre sous le même toit, c’est quoi ce quasi – abandon de Marie Jeanne, une fois les biens du couple bradés et c’est quoi ce refuge bien près de grotte de Lourdes ?

Vous, vous avez une idée ?

Comme vous êtes sages cet an dernier, vous aurez une image, une super aquarelle de Pierre Cavellat, le magistrat qui savait si bien dessiner.