Il va encore falloir que je batte ma coulpe . En effet, hier, tout à la détestation à peine dissimulée de ce pauvre Gourvil, je n’avais pas pris en compte un article de Bonsoir de novembre 1923. Article que j’avais pourtant signalé dans un commentaire. Le journaliste y dit à peu près la même chose sur Petitcolas que ce qu’en dit Gourvil , c’est à dire un pas bien interessant. Et pourtant, ils sont républicains , tout les deux. Mais d’évidence pas de la même république. Et il nous présente la défense de Seznec comme émanant des curés, je veux bien, mais Gourvil qui pense que Seznec est coupable, écrit bien dans un journal catho….On se souvient , par ailleurs,que les enfants de Seznec, après sa condamnation, seront pris en charge par Mgr Duparc pour payer leurs études. D’évidence donc, le clergé ferait œuvre de charité , mais c’est tout. Et le journaliste de Bonsoir se tromperait en attribuant aux curés les manœuvres pour innocenter Seznec, d’autant qu’il les attribue à un journaliste républicain… Les enfants, je n’y comprend rien ! A part que tous les journalistes, ou presque, trouvent Petitcolas imbuvable, donc son beauf est coupable, et donc encore, ce n’est pas une question des cléricaux contre les anti-cléricaux, de républicains contre les cathos.
A mon avis, à l’origine, il y a une vieille querelle qui était née durant les journées touristiques du Finistère en juin 1923. Il y avait ceux qui préféraient le muscadet contre ceux qui étaient pour les vins d’Alsace. Et là, reconnaissons le , il devait être bien difficile qu’ils fassent la paix. Même au zinc du Café de Versailles, rue de Rennes, devant un verre de Côte-du-Rhône.
Allez, les enfants, à la vôtre. Santé !