Même dans son chant d’adieu, il faut qu’elle fasse encore des erreurs et donc, qu’elle se plante assez lamentablement.
Seznek nous a produit une intéressante annonce extraite du journal L’Auto et l’ex-blogueuse en chef , après des jérémiades pathétiques, nous donne , comme un petit coup de revenez-y, une analyse profonde de la dite annonce. Elle trouve l’adresse du monsieur qui l'a faite , un monsieur Jacques. Ça sent drôlement le louche, ça, Monsieur Jacques. Et elle produit le recensement de la rue et toc, il y a un russe d’origine qui y crèche ( avec sa miltraillette sous le matelas, sans doute) et boum, un petit coup de Registre matricule. On a de bonnes habitudes, non mais . Et encore une grenade : le fichier central de la Sûreté, vous savez, celui qui nous revient de Moscou, celui où elle s’était déjà plantée une fois. Rassurez vous , elle n’a fait que recopier des informations que n’importe quel péquin peut trouver dans généanet. Mais pas mal de choses lui sont passées à côté sur cette famille de Kiev. Comme ça n’a rien à voire avec Seznec-Quéméneur, je ne vous en dis rien. Sauf que pour l’honneur de cette famille, on repassera.
Bon mais le fichier de la Sûreté, pourtant je l’avais prévenu, ça concerne un tas de gens, pas que des délinquants , des malfrats. Ça regarde des gens qui demandaient un passeport, une carte d’identité, des interdictions de séjour etc...etc...Donc, c’est zero.
Et puis, il y a cet entrefilet qui nous dit que les Russes viennent de conclure un accord commercial avec Berliet pour la vente de voitures et de camions dans leur pays. Quasiment les mêmes mots que la petite annonce . Et ben, le Monsieur Jacques, il a pas été pris pour cette représentation puisqu’il continue à chercher du boulot dans les mois qui suivent. Pauvre vieux.
Mais aussi pauvre ex-blogueuse en chef. Elle peut en faire encore, des jérémiades.
l'entrefilet de "L'Usine" du 31 mars 1923
Bon. C'est trop illisible, je vous l'agrandit :